La FNAIM fait le point sur les nouvelles règles du Diagnostic de performance énergétique (DPE), qui est entré en vigueur le 1er juillet 2021.
D’après William Sikik, Président de la Commission transaction FNAIM, « Le nouveau DPE permettra aux propriétaires, bailleurs et copropriétaires une meilleure prise de conscience de l’état de leur patrimoine. La rénovation énergétique des bâtiments prend une nouvelle dimension et le témoin de cette évolution est bien ce nouveau DPE. »
En outre, Thierry Marchand, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers FNAIM explique : « Un logement performant est un habitat qui regroupe le confort, la sécurité, qui préserve la santé et le diagnostic de performance énergétique contribue comme outil de mesure à la décence des logements. » Il poursuit : « Fiabilisé, optimisé, avec une plus grande visibilité pour tous, cet outil sera demain incontournable dans la vie des Français. » Pour Thierry Marchand, le DPE « donnera la note énergétique de son logement et finalement le niveau d’exigence de la qualité obtenu dans celui-ci ».
Par ailleurs, le président de la FNAIM, Jean-Marc Torrollion déclare :« Ce nouveau DPE représente une transition, mais à la mesure du défi écologique qui s’impose plus globalement à l’immobilier. Ce nouveau DPE permettra de confirmer et peut-être d’accélérer la tendance de fond de ces dernières années en faisant augmenter la « valeur verte » dans les processus d’achat. Tout l’enjeu de la profession sera d’accompagner au mieux les consommateurs pour tenir compte de cette réalité et participer à l’effort nécessaire de rénovation énergétique du parc immobilier français. »
Néanmoins, dans un court entretien accordé aux Echos, Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, évoque les conséquences du DPE pour les vendeurs et les bailleurs. « Le risque de désinvestissement locatif lié aux contraintes de la rénovation énergétique est réel », alerte Jean-Marc Torrollion.
Le nouveau DPE, obligatoire pour tous les logements mis en vente ou à la location sera désormais opposable, pointera plus encore les logements énergivores, notamment ceux classés F et G, interdits à la location à l'horizon 2028. D'après Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, « 40 % des biens vont changer de classe entre le nouveau et l'ancien DPE. Il faut se préparer à ce que beaucoup de Français soient surpris de leur classement DPE, y compris de la déception par rapport au classement A, B ou C qu'ils pensaient avoir ».
De plus, le bimestriel Dimag indique que les mesures d'interdiction de location des passoires énergétiques ne sont pas encore votées que la FNAIM observe déjà des premiers refus de prêts chez certaines banques. Devant la commission des affaires économiques du Sénat, début juin, Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, a ainsi fait part de ses craintes d'un « désinvestissement locatif » avec les mesures portées par la loi Climat et résilience.
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