Fédération Nationale de l'Immobilier

MOIRANS

La verdure, le calme et l’accessibilité à la vie urbaine… Moirans et plus encore Saint-Jean-de-Moirans sont des communes très recherchées par les familles. Mais les prix de
l’immobilier restent plus élevés dans la seconde, village résidentiel plutôt haut de gamme.

Tout semble rapprocher ces deux communes du pays voironnais au même code postal 38430) : leur nom d’abord, leur proximité de Grenoble (24 km) et de Voiron (5 km), Centr’Alp, - la zone d’activités dont elles partagent le territoire avec Voreppe et La Buisse -, la culture de la cerise ou des noix, le cadre verdoyant de leurs coteaux et de leurs plaines… « Mais ce sont deux marchés immobiliers totalement différents », explique d’emblée Geoffrey Trenta, fondateur de l’agence immobilière éponyme à Voiron.

À l’exception du Clos des Corneilles, ensemble de six petits collectifs de deux étages bâti en 2012 par l’Atelier Gröll (derrière le parking de son marché aux Cerises), Saint-Jean-de-Moirans abrite pour l’heure essentiellement des maisons. Et même de très belles demeures sur certaines zones. L’une d’elles, bâtie sur 1 300 m2 de terrain et disposant de 210 m2 habitables et 170 m2 de sous-sol, datant des années 1970 mais totalement rénovée en 2018, est mise en vente 700 000 euros. Les maisons se vendent rarement en deçà de 400 000 à 500 000 euros sur des zones comme Les Nugues et La Manche. « Et sur les coteaux de la Commanderie ou du Monteuil, il faut compter plus de 500 000 euros sur certains terrains », détaille Florian Ramel de l’agence immobilière Prox’immo de La Buisse.

UNE ALTERNATIVE AU GRÉSIVAUDAN

L’offre étant plutôt rare et la demande forte, ces maisons trouvent rapidement acquéreurs à l’instar de cette villa (130 m2 habitables sur 500 m2 de terrain) de 2017 aux Nugues vendue en trois mois 435 000 euros. « Saint-Jeande-Moirans fait partie des secteurs très recherchés du pays Voironnais comme peuvent l’être Coublevie, le quartier Criel de Voiron ou les coteaux de La Buisse. Ceux-ci constituent une belle alternative au Grésivaudan avec des prix plus attractifs », précise Florian Ramel.

Les coteaux de Moirans offrent aussi l’opportunité d’acquérir des villas, mais plus accessibles (à partir de 300 000 euros). En plaine, les pavillons du secteur sud, proche du collège du Vergeron et des deux gares SNCF (Moirans-Galifette et Moirans), sont aussi recherchés. Mais l’offre est rare.

Encore plus au sud, le secteur des Îles à Moirans abrite des maisons à plus petit prix, mais toujours proches de sa gare principale et même de Centr’Alp que l’on peut rejoindre en vélo en 10 minutes ! « Vous êtes en pleine campagne mais proche de tout, le secteur est très attractif », souligne Geoffrey Trenta. Illustration ? La maison mitoyenne des années 1940 (120 m2 habitables, avec piscine, garage, sur 1 000 m2 de terrain) qu’il a vendu 260 000 euros a très vite trouvé preneur.

DU COLLECTIF ÉNERGIVORE

Dans le collectif, l’existence d’un parc important de résidences énergivores des années 1960-1970 à Moirans tire le prix moyen de vente de l’ancien vers le bas, soit à 1 780 euros

le m2. « Ces logements ne correspondent pas à ce que nos clients recherchent, c’est-à-dire du confort, de l’espace extérieur, des stationnements…», regrette Florian Ramel. Les Impériales, vaste projet immobilier de Gilles Trignat Résidences (300 logements) qui démarre sur l’ancien site industriel de la Sadac, devraient répondre à cette demande.